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Retraite internationale 2025 : Le Prophète Krasso revient sur la portée de ce grand programme de délivrance à Ouagadougou

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Du 5 au 9 novembre 2025, Ouagadougou, la capitale du pays des Hommes intègres, a vibré au rythme d’une grande Retraite Spirituelle Internationale de Délivrance avec le Prophète Djoro Joël Shaloom Krasso. Enseignements profonds, veillées de prière, délivrances spectaculaires : les Burkinabè ont vécu cinq jours d’onction et de transformation. À la suite de cet événement organisé par le Ministère de la Compassion des Âmes (M.C.A.), le Prophète Krasso revient sur les moments forts et les enseignements majeurs.

Prophète, quel était l’objectif spirituel principal de cette Retraite Internationale de Délivrance tenue à Ouagadougou ?

Cette retraite avait un but précis, celui de ramener le peuple de Dieu à la compréhension spirituelle de ce qu’il vit au quotidien. Beaucoup de personnes souffrent, non pas par manque d’intelligence ou de moyens, mais parce qu’elles ignorent la nature des combats qui se déroulent dans le monde invisible. L’objectif était donc d’exposer les œuvres des ténèbres, de la sorcellerie, d’ouvrir les yeux spirituels des participants et de leur permettre de recouvrer le discernement, afin qu’ils marchent dans la liberté que Christ donne. Nous voulions aussi réconcilier les hommes avec leur destinée divine. Une délivrance véritable, ce n’est pas seulement chasser un démon : c’est rétablir un homme dans le plan parfait de Dieu.

Le thème central portait sur les signes de la domination de la sorcellerie. Pourquoi ce choix et quel message vouliez-vous transmettre aux familles ?

Le choix de ce thème n’est pas anodin. Dans nos sociétés africaines, la sorcellerie reste un sujet tabou, mal compris ou souvent mystifié. Pourtant, elle continue de détruire des familles, de bloquer des destinées et de maintenir des générations entières dans la confusion. En prenant 1 Jean 3:8 comme fondement, qui dit : « Le Fils de Dieu est apparu pour détruire les œuvres du diable », nous avons voulu rappeler aux fidèles que Jésus est la réponse définitive à toute forme d’oppression spirituelle. Et la preuve, le Seigneur s’est glorifié à travers ce thème durant le programme, avec des délivrances extraordinaires. Nous avons donc enseigné comment reconnaître les signes, comment ne pas confondre troubles psychologiques et afflictions spirituelles, et surtout comment vivre dans la victoire. Notre mission était d’équiper les familles, de restaurer l’espérance et de permettre aux chrétiens de ne plus subir, mais de vaincre. Je crois que nous avons réussi, au vu des résultats après le programme.

Comment décririez-vous l’atmosphère qui a régné durant les cinq jours ?

C’était une atmosphère de feu. Dès le premier jour, nous avons senti une soif particulière dans le cœur du peuple. Les chants, les prières, les enseignements… tout convergeait vers une visitation particulière du Saint-Esprit. Les 5 et 6 novembre, les enseignements ont duré jusqu’à 23h, mais personne ne voulait partir. Le 7 au soir, lors de la grande veillée, l’onction est descendue d’une manière inhabituelle : des gens ont été guéris physiquement, d’autres délivrés sans même que nous n’imposions les mains. L’atmosphère était électrique, mais douce ; intense, mais profondément paisible. Quand Dieu visite un peuple, il n’y a pas besoin de bruit : la transformation se fait d’elle-même.

Quels ont été selon vous les moments les plus marquants de cette retraite ?

Il y en a eu plusieurs. D’abord, les moments d’enseignements où l’on voyait littéralement les écailles tomber des yeux de certaines personnes. La vérité libère réellement comme la Bible le dit. Ensuite, la veillée du 7 au 8 novembre : un moment hors du temps. Plusieurs captifs de longue date ont été libérés au cours d’une même nuit. Certains vivaient des oppressions depuis plus de vingt ans et ont retrouvé la paix en quelques instants. Enfin, le culte d’apothéose du 9 novembre a été un moment de gloire. Les témoignages de délivrances familiales, d’ouvertures dans le domaine professionnel, de restaurations intérieures… Il y avait une atmosphère de célébration qui confirmait que Dieu avait fait son œuvre.

Vous étiez accompagné de l’Évangéliste Didier Kanga et du Pasteur Isaac Jérémie Bangou. Quel a été l’impact de leur contribution ?

Leur présence a été une grande bénédiction. L’Évangéliste Kanga est un homme de profonde révélation. Son enseignement sur la dépendance au Saint-Esprit a ouvert les cœurs et préparé le terrain pour la délivrance. Le Pasteur Isaac Jérémie Bangou est un intercesseur rompu. Ses conduites de prière ont créé un bouclier spirituel solide pour l’ensemble de la retraite. Le ministère, ce n’est pas l’œuvre d’un homme, mais l’œuvre d’un corps entier en Christ. Leur complémentarité a permis une synergie divine. Nous avons fonctionné comme une armée spirituelle unie. Et, nous bénissons le Seigneur pour cela.

Quel message souhaitez-vous adresser aux participants et à ceux qui n’ont pas pu être présents ?

À tous ceux qui ont participé, je dis : demeurez dans la sanctification et la prière. Une délivrance se conserve, s’entretient et se protège par la communion avec Dieu. À ceux qui n’ont pas pu venir, sachez que Dieu n’est pas limité par un lieu ou un évènement. Continuez de chercher sa présence. Nourrissez-vous de la Parole et soyez sensibles au Saint-Esprit. La délivrance n’est pas un moment dans un programme : c’est une marche quotidienne avec Dieu. Que chacun comprenne ceci : le combat spirituel est réel, mais la victoire en Jésus est aussi certaine. Que Dieu vous bénisse !

À quand le prochain rendez-vous au Burkina Faso encore ?

Pour le moment, je ne sais pas, car je marche selon le calendrier de Dieu. Mais, ce qu’il faut retenir, c’est que l’édition 2025 de la Grande Retraite Spirituelle Internationale de Délivrance restera l’un des moments les plus marquants pour le Ministère de la Compassion des Âmes à Ouagadougou, avec pour ambition d’impacter le pays tout entier en pleine révolution et en plein développement extraordinaire. Les enseignements, l’atmosphère spirituelle, les délivrances multiples et les restaurations intérieures ont offert un véritable souffle nouveau aux fidèles chrétiens du Burkina Faso. Ouagadougou conservera jusqu’en 2026 le parfum de cette visitation spirituelle exceptionnelle.

Interview réalisée par Saint Bénifils

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