Sous le feu des projecteurs suite à l’arrestation du Prophète Christ Aimé Jérémie Koffi, dans la soirée du vendredi 15 décembre dans son église, dans la commune d’Abobo, à l’est d’Abidjan, l’Archevêque Guy Vincent KODJA a tenu à apporter des éclaircissements à la situation pour ainsi dissiper la confusion qui règne sur Internet. Il est leader de la Mission Evangélique Grace de Vie (MEG-VIE) et de la Conférence des Églises Pentecôtistes Évangéliques de Côte d’Ivoire (CEPE-CI).
« Il y a une confusion sur Internet, parce que le pasteur qui m’a insulté a été arrêté. Les gens sont rentrés dans son église, donc les gens pensent que c’est moi qui les fait arrêter. Donc, je tiens à préciser que, on est nombreux ce qu’il est insulté là. Voilà, c’est un « Gbonhi ». Donc, il est insulté la police. Il y a eu des choses très graves sur la police, il les a traitées d’escroc. Donc, c’est le Préfet de police qu’il a fait arrêter. », a déclaré l’homme de Dieu ce dimanche 17 décembre 2023, au siège de son église à Cocody Angré Mahou.
Le leader ecclésiastique a tenu à clarifier que l’arrestation n’était pas de son fait : « Ce n’est pas moi qui l’ai fait arrêter. Depuis deux mois, on n’a pas pu l’arrêter, parce que, j’ai donné instruction. Je ne veux pas qu’on arrête à l’église, justement. »
L’Archevêque, faisant preuve de sagesse et de retenue, a pointé du doigt l’incompréhension véhiculée sur la toile : « Ils parlent ! Ils ne savent pas de quoi ils parlent. Ils ne savent pas de qui parle. Voilà ! Ils sont tellement contents d’être devant une caméra, qu’ils parlent. »
Par ailleurs, Guy Vincent KODJA a rappelé son refus d’opter pour une approche radicale en arrêtant le pasteur au sein de son église. Il a affirmé avec assurance : « C’est parce que justement, je ne voulais pas qu’on arrête à l’église ; parce que moi-même, je suis pasteur, que depuis, on ne l’a pas arrêté. »
Exprimant son agacement face aux diffamations persistantes, contre sa personne, l’Archevêque a fait cette précision : « Il m’a insulté sur trois vidéos. Quelqu’un qui ne m’a jamais vu. Comme s’il me voit, il peut ouvrir la bouche. Il parle sur camera. Si tu me vois là…Il dis, lui, il va me parler « fare-fare » (face-à-face, Ndlr). Maintenant, il pleure là-bas. »
Cet épisode a suscité donc une réflexion profonde de la part du leader religieux, qui a conclu en rappelant aux sceptiques la grandeur de son engagement spirituel : « Il y a un pasteur, on lui a fait une petite injection, il a failli devenir fou. Je lui ai dit, « bonne arrivée dans la cour des grands. Ça n’arrive qu’aux grands. Donc, vraiment ! Je voulais vous rassurer, dire que « je ne peux pas envoyer quelqu’un, des policiers prendre quelqu’un dans une église ». Je ne peux pas faire ça. Ceux qui me connaissent…Je sais que, c’est que vous n’avez même pas cru, parce que vous me connaissez. Que Dieu vous !” »
Saint Bénifils