Dans un retour de situation digne des plus grands feuilletons politiques, Donald Trump, chrétien évangéliques, a revendiqué mercredi soir une victoire éclatante aux élections présidentielles américaines. Victoire d’ailleurs confirmée comme le 47e Président des États-Unis.
En remportant 266 grands électeurs, Donald Trump devance largement sa rivale démocrate Kamala Harris, vice-présidente sortante, et s’approche ainsi de la majorité des 270 grands électeurs nécessaires pour être réélu le 17 décembre.
Avec des victoires décisives dans des États clés comme la Pennsylvanie et la Géorgie, Trump a confirmé son retour au-devant de la scène, un come-back que ses partisans considèrent comme « historique ».
Les ne se réactions ne font pas attendre, fusant de toutes parts et témoignant de la polarisation internationale autour de cette réélection. Emmanuel Macron, président français, a félicité Trump avec diplomatie, affirmant son « ambition » de collaborer pour la paix et la prospérité.
D’autres dirigeants, tels que Viktor Orban en Hongrie ou Matteo Salvini en Italie, n’ont pas caché leur enthousiasme, saluant une victoire du « bon sens » et des valeurs patriotiques.
Toutefois, cette victoire ne fait pas l’unanimité en Europe : certains responsables, comme Marine Tondelier des écologistes en France, ont exprimé leur inquiétude face aux politiques à venir du président républicain, soulignant « l’enfer qui se profile » pour une partie de la population américaine.
En parallèle, le président russe Dmitri Medvedev a offert une analyse teintée de pragmatisme et indique que la présidence Trump pourrait limiter les dépenses américaines à l’étranger, ce qui pourrait peser lourd sur le soutien américain à l’Ukraine. « Trump déteste dépenser pour des alliés de service », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant la complexité du système américain.
Ainsi, à l’image de ses mandats précédents, Donald Trump semble prêt à recueillir des opinions tranchées et des débats enflammés. Une chose est sûre : ce retour sur le devant de la scène mondiale n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre.
Saint Bénifils