EN FLASH
Actualité

La chrétienne protestante, Kamala Harris prête à se lancer dans la course à la Maison Blanche

Annonces
Notre page Facebook
Événement à la Une
Vidéo à la Une

Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis et chrétienne protestante baptiste, a officiellement lancé sa campagne présidentielle après l’annonce du retrait de la candidature de Joe Biden à l’élection présidentielle américaine prochaine. Elle cherche désormais à obtenir le soutien des délégués démocrates avant la Convention nationale du parti en août.

 Les responsables de sa campagne, ses alliés et partisans ont commencé à contacter les délégués pour sécuriser leur soutien, essentiel pour que Harris soit désignée candidate à l’élection présidentielle du 5 novembre contre Donald Trump. Avec le retrait de Joe Biden, qui avait jusqu’alors le soutien de nombreux délégués, Harris doit obtenir le soutien de 1.969 des 3.936 délégués pour être investie officiellement.

Des groupes de défense des droits, notamment ceux en faveur du droit à l’avortement, ont déjà commencé à plaider en faveur de sa candidature. Par ailleurs, les présidents des partis démocrates des États ont exprimé leur soutien lors d’un appel téléphonique récent. Harris a également discuté avec des figures importantes du parti, telles que le gouverneur de Pennsylvanie Josh Shapiro et le Chef des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries.

La candidature de Harris, une Américaine noire de 59 ans d’origine jamaïcaine et indienne, représente un contraste générationnel et culturel frappant avec Donald Trump. Elle offrirait ainsi aux démocrates une alternative dynamique et diversifiée. Harris doit prononcer un discours lundi à la Maison-Blanche, pour ainsi marqué le début de sa campagne qui dispose de moins de quatre mois pour se préparer à la course présidentielle.

Le soutien initial de plusieurs démocrates éminents, tels que Gavin Newsom, gouverneur de Californie, est un atout, bien que certains appellent à une convention ouverte à d’autres candidats potentiels. Le retrait de Joe Biden, le premier président en exercice à se retirer de l’investiture de son parti depuis Lyndon B. Johnson, laisse une course à la Maison-Blanche encore plus incertaine, marquée par des enjeux de santé et de sécurité nationaux.

Saint Bénifils

 

Plus d'articles similaires