Des Églises, une synagogue et un poste de police ont été ciblés par des tirs dans deux villes différentes au même moment, le 23 juin dans l’extrême sud-ouest de la Russie. Les soupçons se portent vers l’État islamique.
Le 23 juin, des hommes armés ont fait feu dans plusieurs Églises et synagogues de la région russe du Daghestan, zone à majorité musulmane voisine de l’Azerbaïdjan et de la Géorgie, durant des attaques coordonnées. La commission d’enquête russe a déclaré que quinze policiers et quatre civils avaient été tués. Selon le ministère de la Santé du Daghestan, quarante-six autres personnes ont été blessées.
Actuellement, le nombre de victimes civiles tuées dans ce qui est devenu une série d’attaques ciblant des lieux de culte s’élève à vingt morts. Le phénomène alimente les craintes que la Russie soit confrontée à une nouvelle menace islamiste extrémiste, trois mois seulement après une attaque à Moscou dans laquelle 145 personnes ont été assassinées dans la salle de concert Crocus, tuerie revendiquée par l’État islamique.
Des échanges de balles tard dans la nuit
En soirée ce dimanche 23 juin, des assaillants ont fait irruption dans une église orthodoxe et une synagogue de la ville de Derbent et ont tué un prêtre. Dans le même temps, à Makhachkala dans le nord de la région, d’autres hommes armés ont tiré sur un poste de police et ont également attaqué une église.
D’après les sources de Christian News, les échanges de coups de feu entre les hommes armés et les forces de l’ordre ont duré jusque tard dans la nuit autour de la cathédrale de l’Assomption de Makhachkala. Au moins cinq assaillants auraient été tués, mais personne n’a revendiqué de responsabilité dans l’immédiat. Le Daghestan a décrété trois jours de deuil.
Source & Crédit Photo : Evangeliques.info