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Décès de Jean-Marc Bigler, figure du ministère de délivrance en Suisse

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Jean-Marc Bigler, responsable du ministère de délivrance Soteria en Suisse, est décédé à 92 ans. Agriculteur et homme de foi, il a marqué le milieu évangélique par son engagement dans la relation d’aide.

Jean-Marc Bigler est décédé paisiblement à son domicile de Martherenges (canton de Vaud) le 2 juin 2025, dans sa 93e année. Agriculteur de métier, il est surtout connu dans les milieux évangéliques – mais aussi au sein des Églises catholiques et réformées – pour son engagement de longue date dans la prière de délivrance.

Avec le ministère Soteria dont il était responsable, il a contribué à développer cet accompagnement spirituel dans la francophonie et écrit plusieurs ouvrages dont La délivrance, perle délaissée (éd. Soteria).

Ces dix dernières années, il se rendait régulièrement au Mexique, où il transmettait un message de liberté en Christ notamment auprès de responsables d’Eglises charismatiques confrontés à des contextes spirituels complexes en lien avec l’occultisme et la superstition.

« Il obéissait à Dieu »

Parmi ceux qui l’ont côtoyé de près, notamment au sein du groupe Prière et Discernement, Tom Bloomer, recteur émérite de l’Université des nations de Jeunesse en mission, qui a prié aux côtés de Jean-Marc Bigler pendant près de cinquante ans, retient une foi basée sur l’obéissance à Dieu : «Jean-Marc n’a jamais attendu de tout comprendre avant d’obéir. Il entendait quelque chose de la part du Seigneur et il le faisait.»

Son grand fardeau ces dernières années était «le manque de sérieux de certains dans le milieu chrétien, notamment concernant la repentance ou la légèreté avec laquelle certains disaient “Dieu m’a dit”, parfois pour des choses opposées à la Bible», rappelle encore Tom Bloomer.

Ernest Geiser, pasteur retraité et également membre du groupe Prière et Discernement, salue quant à lui «un homme au discernement aigu, capable d’accompagner des personnes confrontées à des blessures ou à des obstacles spirituels, avec compassion et autorité».

Et cela «avec des effets durables et tangibles dans la vie des personnes et pas seulement une émotion éphémère», témoigne celui qui a été intercesseur au Palais fédéral durant dix ans.

Ministère d’hospitalité

Aux côtés de son épouse Edmée, Jean-Marc Bigler exerçait également ses dons d’hospitalité et sa maison devenait un lieu de formation, de prière ou simplement un lieu d’écoute. «C’était un homme humble. Il ne perdait pas de temps à se chamailler ou à essayer de prouver qu’il avait raison, notamment auprès de ceux qui, au sein du monde évangélique, étaient sceptiques quant à son approche de la délivrance», souligne Ernest Geiser.

En plus de son épouse Edmée, Jean-Marc Bigler laisse derrière lui quatre enfants et de nombreux petits-enfants et arrière-petits-enfants. Un culte d’adieu sera célébré le jeudi 5 juin à 14 heures en l’église de Saint-Cierges.

Source & Crédit Photo : Evangeliques.info

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