Prier, y compris en silence, près d’une clinique d’avortement est illégal dans certaines zones du Royaume-Uni. Le 16 octobre, la justice anglaise a placé un chrétien, qui a joint les mains dans un espace vert, en liberté conditionnelle.
«Tout ce que j’ai fait, c’est prier Dieu, dans l’intimité de mon esprit, et pourtant je suis condamné comme un criminel.» C’est en ces termes qu’Adam Smith-Connor, vétéran de l’armée britannique qui a combattu en Afghanistan, a réagi après que la justice a estimé que sa prière équivalait à une «désapprobation de l’avortement» le 16 octobre.
Il était poursuivi pour avoir prié silencieusement en novembre 2022 dans un espace vert, à proximité d’une clinique d’avortement, en baissant légèrement la tête et en joignant les mains. La police est venue lui demander la nature de sa prière, précise Alliance defending Freedom.
En Angleterre et au Pays de Galles, certains espaces près de ces centre ont été établis comme des «zones tampons», où toute expression de convictions pro-vie, prière comprise, est prohibée.
S’il bénéficie d’une libération conditionnelle -il ne sera condamné que s’il est reconnu coupable de délits dans les deux prochaines années-, l’ancien militaire chrétien a exprimé son incompréhension face à cette décision. «Aujourd’hui, le tribunal a décidé que certaines pensées -les pensées silencieuses- peuvent être illégales au Royaume-Uni», a déclaré Smith-Connor après l’audience.
Le père de famille a aussi écopé d’une peine financière: la justice lui a également demandé 9000 livres sterling (environ 11 000 euros ou 10 000 francs suisses) afin de recouvrir les frais de poursuite.
Source & Crédit Photo : Evangeliques.info