Ma vie familiale
« Née en 1986, je suis fils d’un père musulman et d’une mère chrétienne. Ce qui veut que je suis né entre deux religions. Après le décès de mon père, le 14 septembre 1997, débute mon calvaire. J’ai vraiment souffert. Avec tous ces parents africains qui ne pensent qu’aux biens et à rejeter la veuve et l’orphelin, imaginez ma souffrance.
J’avais perdu le goût à la vie
J’ai traversé des moments tellement difficiles que l’envie même de vivre me sortait parfois de la tête. À un moment donné, je voulais que tout s’arrête pour moi. Mais, comme pour m’encourager, ma mère me disait toujours, « Dieu se souviendra de nous un jour ». Elle gardait espoir, mais tellement tout était compliqué, elle a dit quelque chose qui m’est resté en tête jusqu’à présent.
Elle me disait ceci : «Après le décès de ton père, quand je me mettais souvent au balcon de la maison de l’oncle chez qui on vivait, et que je voyais que mes enfants ont fait déjà 2 jour sans manger, le suicide me venait fortement à l’esprit.»
Le prix du courage de ma mère
Heureusement que maman a été forte dans cette épreuve. Sinon, je serais aujourd’hui orphelin de père et mère. Dans cette situation difficile, je ne savais pas que, depuis le sein de ma mère, Jésus me connaissait. Pourtant, j’avais aussi pratiqué la religion musulmane à un moment de ma vie. Pour moi, il fallait tout essayer. Mais, Dieu avait déjà tracé mes voies dans le Seigneur. Gloire soit rendue à son nom parce qu’il m’a permis de le connaître aujourd’hui. Après la métamorphose en Christ, je passe de l’autre côté pour une nouvelle étape de ma vie.
Dieu m’avait donné une belle voix
Dieu m’avait fait un merveilleux don à son service que j’ignorais au début, c’est-à-dire ma voix. Je l’utilisais pour servir le monde. Pourtant, je devais l’utiliser pour servir Jésus. C’est ainsi qu’en 2006, je vais faire la véritable rencontre de Jésus-Christ par le canal de Paterne Mahan, mon ami.
Après cette conversion, mon père dans la foi, le Prophète Gouékou Yvan m’a aidé à être sur la voie du Seigneur. Auprès de ce grand homme de Dieu, j’ai appris beaucoup de choses concernant la marche chrétienne.
En 2008, je deviens membre du groupe musical “Cantiques nouveaux” et au sein de ce groupe ; j’ai pu me forger une identité musicale.
Désormais chantre de l’Éternel
Finalement en 2016, je sors mon tout premier maxi single intitulé “Jésus est fidèle“. Une œuvre qui a été très bien appréciée de tous. Les témoignages reçus, en retour, m’ont fait du bien et m’ont beaucoup encouragé.
En 2019, Dieu m’inspire un moment de jeûne et prière. Là, en plein jeûne, sous l’orientions du Saint-Esprit, je sors un nouvel album intitulé : « La main de Dieu ». Album, qui par son contenu prophétique ne laissera personne indifférente. En écoutant simplement les paroles des cantiques, qui y sont mentionné, l’espoir renait dans la vie de plusieurs personnes.
Pour le succès de cette œuvre musicale, je voudrais sincèrement dire merci à Dieu, mais surtout à mon père, mon soutien, monsieur Sylvestre Kéhi que Dieu a utilisé comme canal pour me donner cette chance dans le ministère de chantre.
Tout est encore possible
En terminant ce témoignage, j’aimerais dire à quelqu’un, qui me lis, qu’il n’est pas question d’abandonner, parce que quand tout semble fermer, c’est là même que le Seigneur se manifeste pour vous conduire dans votre destiné glorieuse.
Le Seigneur est toujours à vos côtés. Moi, Cheick Omar, orphelin de père, Jésus a su faire de moi, un instrument utile entre ses mains, aujourd’hui, pour guérir les âmes abattues et opprimées. « Car rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1.37) »
Témoignage recueilli par Saint Bénifils