EN FLASH
Actualité

Crise Israélo-Palestinienne : Les chrétiens de Gaza cherchent toujours la sécurité dans les églises

Annonces
Notre page Facebook
Événement à la Une
Vidéo à la Une
Getting your Trinity Audio player ready...

“Soudain, en quelques secondes, je suis devenu une plume dans les airs”, raconte Suheil Saba, survivant d’une frappe aérienne sur l’église St Porphyrius de la ville de Gaza dans la nuit de jeudi à vendredi. “J’ai été projeté d’un endroit à l’autre. Le béton s’écrasait sur le sol, les gens trébuchaient sur moi et j’entendais les cris des enfants et des femmes”.

Saba est le secrétaire du Conseil de l’Église orthodoxe arabe. Il a été blessé à la tête, au dos et aux jambes après qu'”une roquette est tombée directement sur le bâtiment du siège du conseil, tuant instantanément neuf membres d’une même famille”, explique-t-il à la BBC. “Le bombardement était intense, comme un tremblement de terre”.

Le reste de l’église St Porphyrius est toujours intact et en état de marche, mais Saba a trouvé refuge à proximité, dans l’église catholique de la Sainte Famille. Il fait partie des centaines de membres de la communauté chrétienne qui vivent dans les deux seules églises ouvertes dans la bande de Gaza.

Les habitants avaient abandonné leurs maisons en réponse aux avertissements d’évacuation de l’armée israélienne.

Frappe de missiles

Le 19 octobre dernier, un missile a touché un bâtiment situé dans l’enceinte de l’église St Porphyrius. Selon des membres de l’église et des témoins oculaires, il a fait 17 morts et des dizaines de blessés, dont des enfants.

Israël a nié avoir pris l’église pour cible. Le porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères, Lior Hayat, a déclaré à la BBC qu’il y avait eu des “dommages collatéraux” après que ses forces eurent lancé une attaque contre les infrastructures du Hamas situées à proximité.

Tout s’est passé très vite“, raconte Mona, qui préfère ne pas donner son vrai nom. “Il s’agissait d’un tir de missile sans avertissement. Ensuite, une épaisse poussière s’est répandue. Personne ne pouvait rien voir“.

Des vidéos obtenues par la BBC montrent des habitants et des membres de la défense civile rampant sur des décombres et tirant des débris à la main dans la quasi-obscurité pour rechercher des personnes prises au piège.

Source & Crédit Photo : Bbc.com

Plus d'articles similaires