Le mardi 23 janvier, le pasteur autoproclamé Paul Mackenzie a été inculpé pour 238 cas d’homicides involontaires. Ce qui ajoute une nouvelle dimension choquante aux charges déjà existantes liées au “terrorisme”.
Mackenzie, dirigeant de l’Église internationale de Bonne Nouvelle, se retrouve maintenant aux côtés de 94 co-accusés, tous membres de sa secte, dans l’affaire du tristement célèbre “massacre de Shakahola“.
La secte évangélique, qui proclame des enseignements radicaux, est au centre de l’attention après la découverte macabre de 429 dépouilles l’année dernière.
Ces fidèles, censés jeûner jusqu’à la mort dans l’espoir de rencontrer Jésus, sont désormais au cœur d’une affaire judiciaire complexe qui jette une lumière crue sur les pratiques extrêmes de l’Église de Bonne Nouvelle au Kenya.
Les procureurs affirment que Mackenzie et ses adeptes sont responsables de 238 homicides involontaires, un chiffre sidérant qui soulève des questions sur la manipulation mentale et l’exploitation au sein de cette secte.
Les autorités kényanes, sur la base de preuves solides, démontrent que les fidèles étaient contraints de suivre des rituels dangereux et mortels, faisant ainsi basculer l’Église de Bonne Nouvelle dans une obscurité profonde.
L’expression “massacre de Shakahola” devient le symbole de l’horreur, une tache indélébile dans l’histoire de cette communauté autrefois fervente. Les 94 co-accusés, considérés comme complices dans ce sinistre plan, se trouvent à présent devant la justice, confrontés à des accusations qui pourraient changer le cours de leurs vies.
Ce drame soulève des interrogations sur la nécessité d’un examen plus approfondi des groupes religieux extrémistes, appelant à une vigilance accrue de la part des autorités pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
L’Église de Bonne Nouvelle, autrefois perçue comme un lieu de foi et de spiritualité, se retrouve désormais au centre d’un scandale choquant qui ébranle la confiance dans les institutions religieuses.
Saint Bénifils