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Burkina Faso : Pari gagné pour la 3ème Conférence Internationale des Conquérants Vainqueurs

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Du 30 octobre au 2 novembre 2024, la 3ème Conférence Internationale des Conquérants Vainqueurs (CICV) a rassemblé au siège du Centre International d’Évangélisation (CIE) de Ouagadougou des chrétiens venus de quinze pays d’Afrique et d’Europe.

Instituée par le Pasteur Mamadou Philippe Karambiri, cette rencontre spirituelle de grande envergure s’est déroulée sous le thème puissant : « Gagner le combat spirituel par le revêtement de la puissance du Saint-Esprit et le port de toutes les armes de Dieu ».

L’ouverture solennelle a été marquée par des moments d’adoration et de chants, plongeant l’assemblée dans une atmosphère de recueillement et de louange.

Dans un contexte mondial de défis croissants pour les croyants, la CICV se positionne comme un espace essentiel de formation en leadership, de transformation et d’équipement spirituel, tout en offrant un cadre pratique pour exercer le ministère dans la puissance surnaturelle.

Initiée en 2022 par le pasteur Karambiri, fondateur délégué du CIE-MIA, la CICV est devenue une rencontre annuelle incontournable, qui contribue au rayonnement du Centre International d’Évangélisation-Mission Intérieure Africaine (CIE-MIA).

Au cours de son discours introductif, centré sur le thème « Conquérant Vainqueur, le monde attend ta révélation », le pasteur Karambiri a exhorté les participants à cultiver une relation intime avec le Saint-Esprit, la véritable arme pour triompher face aux épreuves spirituelles.

Il a souligné l’exemple de Jésus-Christ, le premier conquérant vainqueur, dont les miracles étaient rendus possibles grâce à la puissance divine.

Toutefois, il a rappelé que l’incrédulité, comme celle des Nazaréens envers Jésus, constitue un obstacle majeur à l’action de Dieu. « Ne perdez pas votre temps là où les cœurs restent fermés aux saintes écritures », a-t-il conseillé aux serviteurs de Dieu, ajoutant l’importance de la sagesse dans le choix des missions.

L’édition de cette année, placée sous un signe d’unité et de tolérance, a aussi été l’occasion pour le pasteur Karambiri de lancer un appel fort à l’édification de la nation burkinabè dans le contexte de la crise sécuritaire. « Nous n’aspirons pas à un Burkina uniforme, mais à un Burkina uni, en marche vers un avenir meilleur », a-t-il déclaré, en invitant chacun à œuvrer pour un pays où la diversité est une richesse et non un motif de division.

Il a également encouragé à un leadership respectueux et à éviter toute domination permanente : « On peut diriger quelqu’un un temps, mais pas pour toujours. »

En rappelant les enseignements de l’histoire, il a évoqué l’impact des conflits culturels observés dans plusieurs nations, notamment entre le Nord et le Sud, soulignant que la valorisation excessive d’une culture aux dépens d’une autre engendre des frustrations.

Selon lui, il est essentiel que chaque individu participe activement à la construction de la paix, dans le respect mutuel et l’équité. L’homme de Dieu, reconnu pour son franc-parler et ses messages inspirants qui touchent des vies au-delà de l’Afrique, a ajouté que l’opposition constructive ne vise pas à détruire le pays, mais à contribuer au développement par la diversité des idées.

La CICV s’est affirmée comme une tribune de partages enrichissants et de témoignages, offrant un espace de communion fraternelle propice à l’édification d’une communauté chrétienne forte et solidaire. En cette période d’incertitudes, elle incarne l’espoir d’une église unie et déterminée à relever les défis de l’évangélisation et de l’épanouissement spirituel de la société.

Source & Crédit Photo : Le Journal Chrétien

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