Selon Radio Okapi, un vent de colère souffle au sein de La Nouvelle Église Méthodiste depuis l’arrestation qualifiée « d’arbitraire et brutale » de son surintendant général, représentant légal et président, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga.
Ce dernier a été appréhendé par la police d’immigration et la brigade anti-terroriste zambiennes, dans ce que l’église considère comme un abus de pouvoir criant.
Dans un communiqué rendu public vendredi 27 décembre, La Nouvelle Église Méthodiste a fait entendre sa voix en dénonçant une atteinte flagrante à la dignité de leur chef spirituel.
Le pasteur Ngoy Mulunda, qui s’était établi en Zambie dans le cadre d’un statut de réfugié politique octroyé par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), aurait suivi à la lettre les formalités légales pour son enregistrement.
L’église ne mâche pas ses mots : elle exige, tambour battant, la libération immédiate et sans condition de son leader.
Plus encore, elle fustige les tentatives orchestrées par les services de sécurité zambiens d’extrader le pasteur vers la République Démocratique du Congo (RDC).
Une telle action serait, selon eux, une violation manifeste de ses droits fondamentaux, alors que l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) jouit d’une protection internationale.
Face à cette situation, l’institution religieuse appelle à ce que justice soit rendue, soulignant que « nul n’est au-dessus des lois, mais nul non plus ne devrait se retrouver en dessous ».
L’affaire continue de faire grand bruit et l’église promet de se battre bec et ongles pour défendre son pasteur.
Saint Bénifils