Selon nos confrère de TF1, un incendie d’une rare intensité a ravagé, samedi, le monastère historique de Bernaga, à La Valletta Brianza, dans le nord de l’Italie. Si les vingt-deux religieuses cloîtrées ont pu être évacuées saines et sauves, les dégâts matériels sont, eux, considérables.
Les pompiers italiens ont confirmé, dimanche, que le sinistre avait entièrement consumé l’édifice fondé en 1628. Les images diffusées sur le réseau social X témoignent de l’ampleur du drame : des murs calcinés, des toitures effondrées et un patrimoine séculaire réduit en cendres. Plusieurs œuvres d’art et objets religieux d’une valeur inestimable auraient été détruits par les flammes.
« C’est une catastrophe, les dégâts sont immenses et incalculables », a déploré Marco Panzeri, maire de La Valletta Brianza, face aux journalistes. Selon les premières constatations, un court-circuit serait à l’origine de l’incendie.
Les sœurs, choquées mais indemnes, ont été relogées temporairement dans des couvents voisins, tandis que les opérations de nettoyage et de sécurisation du site se poursuivent.
Le monastère de Bernaga n’était pas seulement un joyau architectural du XVIIᵉ siècle, mais aussi un haut lieu de spiritualité. C’est en ces murs que Carlo Acutis, le jeune Italien surnommé le « geek de Jésus », avait reçu sa première communion.
Décédé en 2006 à l’âge de 15 ans des suites d’une leucémie foudroyante, Carlo Acutis est devenu une figure emblématique de la foi contemporaine, en utilisant Internet pour évangéliser. Le pape Léon XIV l’a canonisé le 7 septembre 2025 et fait de lui le premier saint ayant vécu au XXIᵉ siècle.
La destruction du monastère résonne donc comme une perte symbolique pour de nombreux fidèles en Italie et dans le monde. Mais déjà, la communauté catholique locale promet de rebâtir, « pierre après pierre », ce sanctuaire chargé d’histoire et de dévotion.
Saint Bénifils