Entre ferveur spirituelle, unité chrétienne et engagement social, la Marche pour Jésus 2025 a rassemblé un nombre record de participants aux quatre coins de la France. Un élan inédit salué par les organisateurs et les fidèles.

C’est un chiffre qui donne le vertige. Selon la Fédération nationale de la Marche pour Jésus (MPJ), entre 55 000 et 65 000 personnes ont défilé, le samedi 24 mai 2025, dans les rues de 13 villes françaises, ainsi qu’en Guadeloupe et en Guyane, pour exprimer publiquement leur foi.
Un record absolu pour cet événement chrétien né d’un désir commun d’unité et de témoignage public de l’amour de Dieu.

À Paris, la capitale a vu converger entre 40 000 et 50 000 marcheurs du Trocadéro jusqu’à la pelouse de la Muette. Une foule compacte et joyeuse qui a littéralement envahi la chaussée et les trottoirs, du jamais vu pour cette manifestation annuelle.
« C’est la première fois que nous occupons l’intégralité du parcours autorisé. C’est un chiffre très encourageant », se réjouit André Raoilison, Président de la MPJ.

Loin d’être un phénomène exclusivement parisien, la Marche a aussi rassemblé près de 6000 participants à Lyon, plus de 3000 à Basse-Terre en Guadeloupe — soit plus du double de l’édition précédente — et plusieurs centaines dans d’autres villes : Strasbourg (800), Pau (550), Nantes (500), Perpignan et Metz (400), Brest (entre 350 et 600).
Des cortèges ont aussi eu lieu à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane), au Mans, et même une marche non officielle à Gourdon, dans le Lot. Une ultime marche est prévue à Lille, le 31 mai, pour clore cette édition exceptionnelle.

« On sentait déjà qu’un vent soufflait sur la France. Cette marche confirme que Dieu est à l’œuvre », commente André Raoilison, visiblement ému. L’homme salue un mouvement « transversal« , qui transcende les barrières confessionnelles.
« Même l’Église catholique commence à rejoindre ce mouvement », glisse-t-il, en référence aux soutiens croissants venus de toutes les branches du christianisme.

Au-delà des manifestations de foi, des actions concrètes ont été menées. À Basse-Terre, les marcheurs ont prié pour les familles et contre la vie chère, tout en collectant des denrées pour les banques alimentaires et en distribuant des repas aux sans-abri.
« Dieu a fait grâce, tout s’est bien passé », rapporte Josias Opont, président de la Marche pour Jésus Guadeloupe. Particulièrement symbolique, la Marche à Strasbourg, ville européenne par excellence, a rassemblé quelque 800 fidèles.

Dans une atmosphère festive, deux temps forts ont marqué la journée : une prière pour l’Europe en allemand, anglais et français, et une prière pour la France, portant sur la famille, la politique et l’économie. Un moment fort de communion porté par Christian Ruiz, président local de la MPJ.
Face à cette réussite retentissante, les regards sont déjà tournés vers l’avenir. La prochaine édition est annoncée pour le 6 juin 2026, avec une certaine flexibilité selon les réalités locales. Certaines villes pourraient opter pour des dates voisines, comme le 30 mai, précise André Raoilison.

Une chose est sûre : la Marche pour Jésus 2025 restera dans les mémoires comme un tournant majeur dans l’histoire du témoignage chrétien en France. Les marcheurs ont ainsi prouvé que la foi, loin de se cantonner aux temples, peut illuminer les rues et les cœurs d’un pays tout entier.
Saint Bénifils