Dans un retournement de situation aussi surprenant que choquant, Koffi Kouassi Jean-Jacques, plus connu sous le nom de Pasteur Schadrac parce que serviteur de Dieu et Président du Schadrac FC, un club de troisième division (D3) en Côte d’Ivoire, a annoncé sa démission du Comité Exécutif de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF).

Cette décision inattendue de l’homme de Dieu a été rendue publique, le mardi 20 février 2024, à travers un communiqué diffusé sur la page Facebook (Méta) officielle de son club « Schadrac FC ».

« Depuis, le Mardi 28 Juin 2022, j’ai été élu membre du Comité Exécutif de la Fédération Ivoirienne de Football sur votre proposition par l’Assemblée Générale. Je vous en remercie sincèrement. J’avoue que notre collaboration était cordiale et sincère. Mais, ces derniers temps, vu la nouvelle atmosphère générale et personnelle que je n’apprécie pas au sein du Comité Exécutif, j’ai préféré vous présenter ma démission. Sur ce, Monsieur le Président, recevez mes salutations sincères. », a écrit Pasteur Sachadrac dans sa lettre de démission.

Il convient de rappeler que Koffi Kouassi Jean-Jacques, Serviteur de Dieu, était l’un des ardents soutiens du « Projet Renaissance de Didier Drogba », ancien international ivoirien et candidat à la dernière présidence de la FIF.

À travers sa démission, le Pasteur Schadrac affirme ainsi son désaccord avec la direction actuelle du Président Idriss Diallo, seulement neuf jours après le 3e sacre continental des Éléphants de Côte d’Ivoire, lors de la 34e édition de de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Un exploit qu’il avait d’ailleurs salué.

Cette défection laisse le monde du football ivoirien dans l’embarra et suscite des interrogations quant aux motifs profonds qui ont poussé le Pasteur Schadrac à prendre une telle décision radicale. Certains observateurs y voient une divergence d’opinions stratégiques, tandis que d’autres spéculent sur des tensions internes au sein de la FIF.

Quoi qu’il en soit, cette démission constitue une tache noire dans les cercles du football en Côte d’Ivoire. Elle met en évidence les enjeux d’intérêts et les luttes de pouvoir qui sous-tendent le sport ivoirien le plus populaire du pays.

 Saint Bénifils